On m’a conseillé de lire un article de l’Élément Humain sur « la Première Vérité » ou « l’ouverture avant l’ouverture ». Je vous livre ce que j’ai trouvé intéressant.
Lorsqu’on a un sujet compliqué à évoqué avec un tiers et qu’on crain que cela soit mal pris. Il est « susceptible », il « prend souvent mal les choses », il « réagit toujours pareil, sur la défensive », il « prend toujours tout comme un reproche », …
On peut alors « préparer le terrain » en annonçant qu’on a une chose importante à évoquer, que c’est compliqué pour nous de trouver les mots et qu’il est important pour nous de la mettre sur la table pour avancer confortablement, efficacement, sereinement …
La formulation pourrait être : « j’ai quelque chose d’important à te dire et j’ai peur de te blesser en te l’enjonçant. d’un autre côté, je souhaite vraiment t’en parler car cela me semble important pour notre relation/collaboration/suite de mission. Mon intention est d’améliorer notre relation/notre collaboration/production, et en aucun cas de t’attaquer ou de t’offenser. Je souhaite évoquer cela avec toi et que nous trouvions une solution qui nous convienne à tous les 2. »
Cela permet de poser en amont de la discussion mon état d’esprit, mon ambition concernant cet énoncé. Cela laisse ouverte la porte à une réponse constructive.
Dans ma pratique d’accompagnement, je propose de se relier à ce qui est important sur le fond, le sens, les valeurs, l’essentiel. De s’exposer en tant que personne entière et globalement et non comme un simple exécutant d’un rôle qui m’est (ou que je me suis) assigné. ainsi, la parole peut être assertive tout en étant non blessante. Se relier à ses besoins et les exprimer en laissant l’ouverture à trouver une solution ensemble permet d’éviter les conflits qui sont très souvent des conflits sur la forme et non sur le fond.
Merci Typhaine L. pour ce nouvel éclairage.