Ce penseur allemand arrive à la conclusion que la souffrance est le propre et le fond de l’existence humaine : on désire, on obtient, on désire à nouveau … donc en permanence en tension vers le désir … souffrance.
S’il n’y a pas désir, alors il y a ennui, le vide … (cf citation en bas de la page)
Ainsi toute notre vie oscille comme un pendule de droite a gauche de l’ennui à la souffrance mime André Comte Sponville : Souffrance parce que je désire ce que je n’ai pas et je souffre de ce manque puis/et ennui parce que j’ai ce que des lors je ne désir plus.
Il (André Conte Sponville) prend comme exemple la souffrance du chômeur et l’ennui du salarié ou la souffrance du chagrin d’amour et l’ennui du couple …
Il ne s’agît pas pour moi de prôner l’absence de désirs (et ce qui me connaissent doivent sourire) mais, comme à chaque fois, d’avoir conscience de là où on est. Souffre t on de l’ennui ou du désir. Qu’est ce que ce désir ou cet ennui montre ? cache ? dissimule ? comble ?
Un désir de vengeance, de réparation, … pour les médiation, un désir d’autre chose, d’une herbe plus verte, …pour le coaching, un désir idem d’idéal, d’autre chose, … pour les thérapies de couple … idem pour l’ennuie : quel désir c’est anéantit, a disparu ?