Résolution Émotionnelle ou Tipi avec les enfants

Question fréquente que de savoir si cette méthode de Résolution Emotionnelle ou Tipi fonctionne avec les enfants…
OUI et mille fois OUI ! La résolution émotionnelle est enfants-compatible.

Les enfants n’ont pas encore trop structuré leur cerveau néocortex, la pensée. Ils ont encore assez facilement accès à leur intuition, à leurs cerveaux plus archaïques. En outre, ils n’ont pas de blocage à se demander si c’est sérieux, comment ça fonctionne, pourquoi ça ferait du bien, ….
Ils font, ils expérimentent puis le refont tout le temps tellement ils y ont trouvé du bon pour eux. Cela leur devient naturel et les enfants appliquent spontanément et seuls la méthode de Résolution Émotionnelle ou Tipi.

tout ce qu'on nourrit grandit ! Présence à soi, confiance !

Apprenez en plus sur la méthode de Résolution Émotionnelle (ou Tipi) sur mes pages de Résolution Émotionnelle, de méthode en autonomie en situation et en direct sur un tiers en situation.

Beaucoup d’enfants sont gênés par des comportements qu’ils ont, dont ils ne savent pas le pourquoi ni comment le faire passer. Ils se jettent à l’eau et nagent sans se poser de question.
Certains psychologues scolaires ont même vu des classes entière s’y mettre spontanément alors qu’ils n’avaient montré la procédure qu’à un ou deux élèves du groupe. Juste par mimétisme !

Pour les enfants, il y a plusieurs possibilités

  • Le tout petit
    C’est le plus fou de cette méthode. Nous avons deux façons d’accompagner un bébé avec la Résolution Émotionnelle.
    – Tout d’abord se mettre à côté de lui en présence réelle dans le présent et vivre avec lui les sensations qu’il peut éprouver. Cela fonctionne très bien mais demande pour l’accompagnant un peu d’entrainement à la présence et aux sensations. Faites le, au pire, il ne se passe rien. vous n’abîmerez personne !
    – Ensuite, et c’est superbe si on se retient de chercher des causes, des responsables, des coupables …, la seconde méthode consiste à demander aux parents ce que cela produit chez eux quand il se passe ce pour quoi on veut accompagner l’enfant. J’ai vu là de vrais miracles.(1)
  • L’enfant de 3, 4 ans à 9, 10 ans
    il est compliqué à cet âge de faire verbaliser aux enfants des choses compliquées comme ce qu’on ressent dans le corps. en plus, maintenir un enfant en état émotionnel compliqué quelques minutes relève de la gageure.
    – On va donc lui proposer de mettre ses mains là où cela fait quelque chose dans son corps et de suivre quand ça bouge ou que ça évolue. Vous m’entendriez dire avec insistance « Mets ta main là où ça fait quelque chose ». Nous le faisons parfois dans les lieux publics avec des enfants en émoi … stupeur des parents à nous voir dire cela… reStupeur des parents quand ils voient leur enfant se calmer instantanément et faire bouger ses mains puis rouvrir les yeux serein et souriant (parfois un peu étonné…).
  • Au delà de 10, 11 ans
    – A partir de là, nous pouvons utiliser les mains ou la parole selon ce qu’on sent de l’enfant à ce moment là.
  • Pour les enfants de 15, 16 ans à 120 ans, nous faisons le plus souvent du verbal mais comme pour les 10, 11 ans, nous pouvons utiliser les mains si la personne a trop de mal à ressentir ou à verbaliser.

Facile, presque ludique, durable … Qui ne le ferait pas ?

Résolution Emotionnelle ou Tipi pour les enfants

NB
(1) : Une femme m’appelle car sa fille s’étrangle depuis le début du confinement à chaque repas. Elle s’étouffe, ne peut plus respirer et tout le monde s’inquiète de comment sortir le morceau… En outre, elle a une culpabilité énorme à l’idée d’être un risque pour ses parents (merci les infos de la télé pour les enfants !). Par téléphone, je demande à la maman de se remettre dans la circonstance de cet étouffement et de voir ce que ça fait dans son corps… ça fonctionne assez bien. 10 jours après, elle me rappelle pour convenir d’un nouveau rendez vous. Je lui demande ce qu’il en est. « Il ne se passe plus rien à table, comme si vous aviez fait l’entretien avec elle. Elle n’en sait rien mais c’est ok. ». et moi de répondre « et concernant sa culpabilité sur votre éventuelle contamination au covid ? » … « quoi ? non, je ne comprends pas de quoi vous parler, elle est confinée, il ne put rien lui arriver ! »
OK, fin, merci !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *